COMMUNIQUE DE PRESSE
Comme tous ses collègues de la majorité présidentielle, le Président du Conseil général de la Côte d'Or a été sanctionné pour sa politique nationale. C'est une sanction adressée au plus fidèle soutien du gouvernement Sarkozy en Côte d'Or. Comment peut-il voter des lois à Paris qui n'accorderont demain plus aucun pouvoir à la Région et aux départements, et briguer la présidence de la région tout en conduisant le département dans le mur ? Comment peut il approuver et voter la déconstruction des services publics (l'éducation nationale, la Poste, la justice,...) au détriment de nos concitoyens et de nos territoires les plus fragiles tout en se faisant le champion du développement ? Nul n'a été dupe de ces incohérences et du double-langage.
Mais c'est aussi une défaite personnelle et locale : les Côte d'Oriens ont sanctionné des choix politiques partisans et clientélistes de la droite au Conseil général : vis à vis des autres collectivités locales, vis à vis de l'Etat qui demande de payer sans discuter, ou vis à vis des associations. Toutes les grandes associations d'action sociale par exemple peuvent témoigner du sectarisme à l'œuvre : silence, opacité, incompréhension, refus catégoriques, absence de dialogue, mépris,...! La mise à mal des engagements du département vis à vis de la prévention sociale, des mouvements d'éducation populaire, de l'insertion, de la petite enfance, des personnes âgées ou des personnes handicapées en sont d'autres exemples. Autant de missions fondamentales et de solidarités concrètes que le Président a sous-estimées depuis 2 ans pour défendre un libéralisme doctrinaire et d'autres ambitions. La facture, aujourd'hui, est lourde : tribunaux saisis pour demander le respect des engagements écrits du département, licenciements à répétition dans les associations,... Les abandons ont été trop nombreux pour que, devant les urnes, nos concitoyens se laissent abuser par une gestion dispendieuse et tapageuse, avec une débauche sans précédent depuis 2 ans de moyens de communication et de propagande.
Minoritaire dans le département, encore plus aujourd'hui qu'hier, le président de l'exécutif devra donc à l'avenir mieux défendre les intérêts du département vis à vis de l'Etat et du gouvernement. Et puis corriger sérieusement sa politique de casse sociale en tenant compte des propositions que nous formulons. D'ores et déjà nous l'invitons à se concentrer sur les Côte-d'Oriens avant toute autre ambition.